Traitement du diabète de type 1 2010

En cas de diagnostic (souvent dans l'enfance) d'un diabète de type 1, la première mesure à prendre, avec votre médecin traitant est d'effectuer un régime exprès pour le diabète, c'est-à-dire consommer davantage de sucres lents (pâtes), davantage de fibres et augmenter la part des acides gras polyinsaturés (huile d'olive et de tournesol, huiles végétales plutôt qu'animales).

La deuxième mesure, en cas d'échec de la première est d'instaurer sous préscription médicale un traitement médicamenteux. La plupart du temps il s'agit d'un traitement à base d'insuline, l'insuline peut être prise sous différentes formes : sous forme d'injection en i.v., en i.m. en s.c. et semble-t-il récemment sous des nouvelles formes galéniques (spray,...) et une ou plusieurs fois par jour.
On distingue des insulines Ultrarapide (effet de l'insuline après 15 minutes et durée de l'effet de l'insuline de 6 heures), Rapide (effet après 30 minutes et durée de 8 heures), Intermédiaire/Lente (effet après 30 minutes, 1 h 30 ou 2 h 30 et durée de 24 heures) et Ultralente (effet après 4 heures et durée de 28 heures) pour toutes autres information demandez conseil à un spécialiste.
Le but final du traitement du diabète de type 1 est d'arriver à une stabilisation du taux de glycémie.
Conseil avec les traitements à base d'insuline :
> Changer le site d'injection tous les jours de min. 2 cm. Stocker au frigo. Si température inférieur à 15°C attention à une douleur au site d'injection.
> Effet
secondaire classique des traitements à base d'insuline : surtout hypoglycémie (<2.8 mmol/L) avec les symptômes suivants : transpiration profuse, tremblements, palpitations, anxieté, faim, irritabilité, fatigue.
En cas d'hypoglycémie il faut donner
immédiatement 15 gr de sucre (par exemple sous forme de sucre de raisin) ou du glucagon si nécessaire.
> Interaction : l'insuline peut faire des interactions avec les béta-bloquants.

Les symptômes du diabète de type 1

Les symptômes du diabète de type 1 au tout début, avant le diagnostic par un médecin sont logiquement les symptômes d'une hyperglycémie et ce sont :

> fatigue, envie fréquente d'uriner, nausées, soif, vision floue, démangeaisons au niveau génital,...
Voici encore quelques informations intéressantes après l'instauration de traitement (à base d'insuline en général) après le diagnostic d'un diabète de type 1 par le médecin :
Signes (symptômes) d'une crise de diabète de type 1 :
> Etat confus ou perte de connaissance possible (si tel est le cas, adopter la position sur le côté, >> voir notre page sur les premiers secours et appelez les secours, en Suisse le 144, en France le 15, aux USA )
> Hypoglycémie (donner le plus rapidement possible du sucre ou un soda)
Conséquence d'une absence ou d'un déficit de traitement du diabète de type 1 après 10-15 ans:
> Une microangiopathie peut se dérouler : c'est-
à-dire des compliquations au niveau de la rétine, jusqu'à une cécité, puis également au niveau du rein, insuffisance rénale,...
> Des problèmes au niveau des nerfs, diminution de la sensibilité nerveuse, douleurs profondes, problèmes aux pieds. On appelle cela des problèmes de neuropathie diabétique. 

Les symptômes du diabète de type 1Certains symptômes du diabète de type 1 sont plus évidents que d’autres. Il n’est possible de savoir si sa glycémie est haute ou basse que par des examens médicaux. Un taux de sucre élevé dans les urines peut également être mesuré par votre médecin. Beaucoup des symptômes du diabète sont liés à une glycémie élevée.
Les symptômes les plus apparents du diabète sont les suivants,
- Une soif excessive et une déshydration
- Une faiblesse, la fatigue, la somnolence
- Une miction fréquente
- Une faim insatiable
- Une vision trouble
- Une irritabilité soudaine
- Des vomissements ou la nausée
- Une perte de poids
Les symptômes du diabète peuvent se développer rapidement. Si vous avez le moindre doute, contactez votre médecin traitant.

Diabète de type 1 : qu’est-ce que c’est?

Le diabète de type 1 représente de 5 % à 10 % de tous les cas de diabète. Cette forme de la maladie apparaît le plus souvent durant l'enfance ou l’adolescence, d'où son appellation ancienne de « diabète juvénile ».
Au tout début, le diabète de type 1 ne provoque aucun symptôme, car le pancréas demeure partiellement fonctionnel. La maladie ne devient apparente qu'au moment où de 80 % à 90 % des cellules pancréatiques productrices d'insuline sont déjà détruites.
En effet, les individus qui sont atteints de diabète de type 1 produisent très peu ou pas du tout d'insuline en raison d'une réaction auto-immune qui détruit partiellement ou entièrement les cellules bêta du pancréas. Ces dernières ont pour rôle de synthétiser l’insuline, qui est essentielle à l'utilisation du glucose sanguin par l'organisme comme source d'énergie. Dans ce type de diabète, il est absolument nécessaire de prendre régulièrement de l'insuline, d'où le nom qu'on lui attribue souvent de « diabète insulinodépendant (DID) ». D’ailleurs, cette maladie était mortelle avant qu’il soit possible de la contrôler à l’aide de l’insuline.

Causes

On ignore ce qui pousse précisément le système immunitaire à réagir aux cellules bêta. Certains individus seraient prédisposés à la maladie, par leur hérédité. On trouve des antécédents familiaux de diabète de type 1 dans un peu moins de 10 % des cas. Il est probable que la maladie résulte d’un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux. L’exposition à certains virus ou aliments tôt dans la vie pourrait, par exemple, jouer un rôle dans l’apparition de la maladie.

Complications possibles

Pour des renseignements sur les complications aiguës (hypoglycémie et hyperglycémie engendrées par l’ajustement du traitement; acidocétose chez les diabétiques non traités), consultez notre fiche Diabète (vue d’ensemble).
À long terme, le diabète de type 1 accroît le risque de plusieurs problèmes de santé : maladies cardiovasculaires, troubles aux reins, perte de sensibilité aux doigts et aux pieds, problèmes de vision pouvant aller jusqu’à la cécité, etc.
Le meilleur moyen de prévenir ces complications est de procéder sans relâche à un contrôle serré de la glycémie, de la tension artérielle et du cholestérol sanguin. Pour en savoir plus, consulter notre fiche Complications du diabète.

Attention à la maladie coeliaque

La maladie coeliaque est particulièrement fréquente chez les personnes atteintes de diabète de type 1 : 20 fois plus que dans la population générale, selon une étude12. La maladie coeliaque est une autre maladie auto-immune dont les symptômes (essentiellement digestifs) sont déclenchés par la consommation de gluten, une protéine contenue dans plusieurs céréales. Par conséquent, le dépistage de la maladie coeliaque est recommandé chez les diabétiques de type 1, même en l’absence de symptômes évidents.

Comment limiter le diabète par une bonne alimentation ?

Dans le diabète de type 1 les mécanismes du corps pour se protéger des organismes étrangers de tournent contre ses propres tissus. Les diabétiques doivent recevoir des injections quotidiennes d'insuline mais ils doivent aussi faire attention a leur alimentation pour maintenir un taux de glucose proche de la normale

Étapes de réalisation
  1. Il est nécessaire de privilégier les repas et goûters réguliers pour éviter des fluctuations de la glycémie :

    taux de glucose sanguin.

    Repas régulier et variés sont primordiales.

    Il faut consommer des aliments riches en fibres et pauvres en graisses pour maintenir un poids normal.
  2. Il faut réduire les calories "vides": des bonbons, des boissons sucrées et des grignotages, facteur d'obésité.


    Éviter les graisses saturées et les aliments élaborés avec des graisses hydrogénées.
  3. Le café abaissent le risque de développer du diabète, d'après des études récentes , sur un sujet buvant plus de 6 tasses de café par jour le risque de développer du diabète baisse de 50 % et les femmes : 30%.

    Le café renfermant du potassium , du magnésium et des antioxydants pourraient renforcer la réponse de l'organisme à l'insuline.

 

 

Diabète Une maladie qui peut toucher l'individu à tout âge

Le diabète est "une maladie qui peut toucher l'individu à tout âge", a fait remarquer, vendredi soir à Rabat, Mme Fatima-Zahra Mouzouni, chef de service des maladies métaboliques et endocriniennes au ministère de la santé.
Cette maladie est devenue un problème préoccupant pour la santé publique et une lourde charge aussi bien pour l'individu que pour la société, a-t-elle indiqué lors d'une journée de sensibilisation et d'information initiée, par l'association SOS diabète, sur le thème "La prise en charge du diabétique : pourquoi et comment ?".

Le programme national de prévention et de contrôle du diabète du ministère de la Santé vise notamment à réduire la morbidité et la mortalité liées aux complications dégénératives du diabète et à améliorer la qualité de la prise en charge du malade, a ajouté Mme Mouzouni lors de cette manifestation organisée à l'occasion de la journée mondiale du diabète en présence de la ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli.

Le ministère compte mettre en place des Centres de références de prise en charge intégrée des maladies chroniques et promouvoir la formation des praticiens, a-t-elle, poursuivi ajoutant que des normes et standards y afférents seront adoptés au niveau des structures sanitaires.

Dans sa présentation sur "la prise en charge du diabétique par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops)", Mme Fatima-Zahra Nhila, de ladite institution, a noté que le diabète est la première affection de longue durée prise en charge par la Cnops, précisant que le coût des soins du diabète s'établissent en moyenne à 6.000 DH par an pour l'adulte et à 2.000 DH par mois pour l'enfant.

La Cnops, a-t-elle dit, s'est fixé pour objectifs notamment la garantie d'accès aux soins pour les diabétiques, l'accompagnement des professionnels de santé pour une meilleure prise en charge et la promotion de l'autocontrôle du diabète qui constitue, selon Mme Nhila, la clé de la prévention des complications dégénératives de cette maladie chronique.